Fondation OpenID Europe chez WMaker

le Mercredi 11 Juin 2008

Aujourd'hui nous avons eu le plaisir de rencontrer Snorri Giorgetti, le représentant de la Fondation OpenID Europe . Il était de passage en Corse, il en a profité pour rendre une visite à l'équipe de WMaker.

Nous lui avons posé mille questions sur OpenID et sa vison de l'avenir de l'authentification.
OpenID est un système d'authentification, il a été intégré sur vos sites. Cela permet d'avoir un mot de passe commun à l'ensemble des sites supportant OpenID.

Il s'agit d'un système d'authentification décentralisé qui s'appuis sur des providers OpenID par exemple Orange en France (le plus populaire est myOpenID 800 000 comptes). C'est un système d'authentification fiable puisque basé sur les serveur DNS (Domain Name Serveur).

Dans un avenir proche OpenID remplira à votre place de long formulaires fastidieux, par exemple sur des sites e-commerces. Nous avons appris lors de cette discution qu'une personne sur deux renonce à un achat à cause du formulaire d'information. Ce qui est un sérieux avantage pour les marchands déjà établis.

On ne manquera pas de vous reparler d'OpenID, au fur et à mesure que cette initiative fait sont chemin.


Sébastien Simoni
Fondateur de WMaker et du CampusPlex En savoir plus sur cet auteur


Vos commentaires

1.Posté par Flam696 le 12/06/2008 08:10 | Alerter
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Aïe ! Vous touchez ma corde sensible là. ;-)
Je ne vais pas ici faire la critique détaillée des béta-tests que j'ai largement pu effectuer sur l'OpenID, la multitude de ses bugs, son manque d'ergonomie flagrante, la médiocrité de la cohérences de la traduction des textes dans ces pages (le comble), et surtout, de l'intêret relatif de l'OpenID de refaire un réseau social dans le réseau sociaux des réseaux : l'Internet... face aux offres alternatives que sont YahooID et Windows Live ID, qui chacun d'eux, doivent à un degré ou un autre tolérer la suprématie territoriale internautique de Google dans un premier temps, et dans un premier temps seulement ; conduisant à nouveau vers ce que j'ai toujours annonçée un "isolement géo-communautaire" dans les réseaux.
Laissez moi vous dire que depuis 1996, en tant que particulier, certains de mes travaux ont été détournées par quelques grandes entreprises dont j'ai peut-être déjà cité, j'affirme que ces nouvelles solutions SSO ne constituent en rien une "amélioration ergonomique de la navigation" pour l'internet. C'est un mensonge commercial au même titre qu'a pu l'être le Web2. Je le dis depuis plus de 12 ans maintenant. En contrepartie, il ne s'agit pas de critiquer pour critiquer mais de proposer une réelle alternative à laquelle les plus puissantes sociétés du monde ne semble pas avoir imaginé. Tout simplement parce que celles-ci ont eu, malgré ce qu'elle ont tenté d'éviter, une logique commerciale de la relation "client-internet-navigateur" plutot qu'une vision d'utilisateur finale comme j'aime le dire.
En d'autres termes, j'ai déjà déposé une partie de cette alternative "révolutionnaire" qui, je le répéte encore 12 ans après, ne s'appuie nullement sur une innovation technologique car la sécurité informatique en matière d'authetification n'existera jamais à 100%.
C'est pourquoi la pseudonomination (ma solution) restera pour moi la meilleure des solutions au monde de navigation "unifiée" car elle "mobile", peut sauter d'un réseau à un autre, et s'adapte à n'importe que infrastructure.
J'ai choisi wmaker (victime sans le savoir de ce terrain d'expérimentation) pour batir Nodotname (comme annonçé depuis 2001). J'en profite pour faire une exclusivité wmaker : Nodotname, c'est en quelque sorte pseudopedia.
"OpenID" qui se penchera sur cet article ne devrait pas ignorer historiquement, le premier pseudo permanent et invariable du web, celui qui a crée l'ébauche même du Googling et dont vous trouverez le profil sur Nodotname.com pour ceux qui n'ont pas suivi l'histoire : Flam696

Bien à vous.

2.Posté par Philippe NIEUWBOURG le 12/06/2008 09:40 | Alerter
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@ Flam696

Vous avez raison, la notion d'identité numérique est un des points clefs du web de demain. Je ne sais pas si cela passe par la notion de "pseudo" personnel et garanti, mais si c'est le cas, il va falloir faire attention à ce que l'on dit sur les forums et un peu partout.
Il suffit d'ailleurs de taper "flam696" ou "flamme696" sur Google pour constater que le ou les utilisateurs de ce pseudo donnent à lire une facette très privée de leur vie :

U drageur sur le forum de Elle : "Pour être franc, j'suis un mec. Je pense que ça sera bien pour toi de discuter des expériences de relations amoureuses (bonnes et moins bonnes) avec des amis féminines ou masculines. Si tu souhaites en discuter avec moi, on pourrait passer un bon moment à rire de tout et de rien."

Sur un site de rencontres : "J'envisage d'abord une relation sexe car c'est clair qu'il ne faut pas se voiler la face, si ça ne marche pas à ce niveau, un jour ou l'autre, ça flanchera...ça veut nullement dire que la relation ne sera QUE sexe. Pour le reste, il faut du temps pour se découvrir et aller plus loin."

Après à chacun de voir ce qu'il veut donner comme image de lui sur le net. veut ou peut d'ailleurs... ca me fait penser à un ami, directeur financier dans une grande société, qui s'appelle Michael A. Il se trouve que c'est aussi le nom d'un acteur porno américain... dur, dur quand un recruteur fait un tour sur Google avant de vous proposer un rendez-vous ;-)

Est-ce que Open ID ou un autre système permettront de régler ces difficultés ? Le monde est devenu global alors que nos noms sont locaux... quadrature du cercle.

3.Posté par Flam696 le 12/06/2008 16:53 | Alerter
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[Mode épidermique ON] ;-)

Je profite dans cette réponse pour faire un article sur la gestion de son identité online puisque justement, je sais combien je sais ce que je dépose dans la vague internet.

Au bonheur de vous surprendre, il n'existe qu'un seul flamme696 ou flam696 sur la planéte. C'est une rare exception, depuis 1996, qui fait l'objet d'une veille technologique contante depuis ces années. Y compris sur des réseaux "isolés" : serveurs de jeux vidéos, etc. En d'autres termes, il n'y a aucune traces de ma part qui soient laissé derrière moi (au niveau textuel) sans que je n'ai volontairement accepté de "ternir" mon image. Je suis très bien au courant de ce que chacun peut trouver sur moi. Toutes ces informations (archives) de mes discours sont laissé en pleine conscience personnelle. Comme je vous l'ai dit, je suis croyez le ou non, l'un des pionniers à avoir traité du googling. Paradoxalement, vous n'en trouverez pas les traces pour des raisons personnelles (justement). J'ai souhaité à l'époque que mon pseudo figure en tête de ces services auprès de Google, ce qui m'a valu la plus belle des indifférences par une absence de réponse dont je n'ai pas resolliciter par ailleurs. J'ai toujours eu une "vision de l'informatique de demain" dont les pseudos, je le sais, occuperont la première place, devant nos véritables identités civiles. (à ce point !)
Bien sûr, beaucoup de gens pourraient penser que j'ai négligé à conserver une "belle image" (à tord). C'est justement méconnaitre ma philosophie de vie. J'estime être une des personnes les mieux plaçés pour parler de gestion de sa réputation online.
Voici en bref ce que je pense de la manière de gérer sa réputation online :

- Cacher - enlever des infos négative de soi sur le net ? Mais pourquoi ? Il est humain de faire des erreurs et de les assumer. Qui sont ces hommes "parfaits" qui enlévent leurs traces négatives du web ? C'est bien une démarche "marketing" de façade pour séduire de futur clients, employeurs, etc. Mais celà n'a rien de réaliste !
La faute en revient peut-être à certains "gourous du Web" : à force de s'exhiber comme des "savants en tout" par lequel la grâce du Hi-Tech doit obligatoirement passer ils ont réduit la disponibilité aux petits internautes, parfois fort ingénieux, au profit d'un systéme guerrier "voleur de projet". C'est pourquoi j'invite les internautes à s'interroger sur les personnalités trés "clean" du web, celles qui faussent leur relation avec vous dès le départ !

Depuis 1996, soit en 12 ans, ma manière de procéder m'a permis de préserver l'exclusivité d'un pseudo Flam696 et flamme696 et de n'avoir subi "que" 3 usurpations sans jamais utiliser de systéme d'authentification. Qui dit mieux ?
J'estime être bien plaçé pour crée à mon tour un nouveau réseau social particulièrement attaché au pseudonyme, bénéficiant de toute l'expertise personnelle dont j'ai effectué sur le sujet durant toutes ces années, de façon incontestablement avant-gardiste. Aujourd'hui, les réseaux sociaux manquent encore cruellement d'assertivité dans les projets.
Voyez vous, je suis un "geek" mais je suis l'inverse du "mouton-geek", j'ai quelques principes éthiques qui me distinguent des "gourous du Hi-Tech" (aucun lien avec vous ;-)) :
- Etre unique, c'est ne pas être sur tout les réseaux sociaux ! (le mien uniquement !)

- Ne pas dissimuler son buzz négatif et reconnaitre nos erreurs au lieu de les effacer de l'internet ; Il n'y a pas de "mauvaise image". Nous sommes des gens responsables. Il y aura toujours des gens pour nous "juger" partout. Les hommes "parfaits", sans traces internautiques négatives m'inqiuétent beaucoup et me font penser à ces autres gens manipulateurs ou sectaire qui détruisent toutes traces par "dignité". Je ne crois pas en cette perfection là. Je suis un homme imparfait et fier de l'être.

- De nos jours, on laisse entendre que la préoccupation de bien gérer sa réputation en ligne est un phénomène nouveau. Ce n'est pas le cas. D'ailleurs, n'est-ce pas celà qui a motivé les entreprises à fabriquer leur premier site au début de la croissance internet ? De nos jours, le terme de "réseau social" ou "social networking" et la préoccupation de bien gérer sa réputation online a gagné en popularité sous deux principales influences :

1) La première est l'arrivée du "Web 2", c'est à dire un web collaboratif par l'intermédiaire de programmes partagées entre plusieurs contributeurs. Il convient encore une fois de considérer le terme de "Web 2" comme un abus de language marketing car le web collaboratif existe depuis au moins 2004. Le succés de quelques sites internet ont popolarisé le social networking. C'est le cas des sites professionels (ex : Viadéo anciennement viaduc), des sites de rencontres ciblées (ex : Copainsdavant), des sites de "mutualisation d'autres sites" (ex : affinitiz), etc.

2) La seconde influence du social networking vient de la performance de l'algorythme du moteur de recherche "Google" et surtout de son monopole.

Faisons tomber un autre mythe, aprés avoir fait tomber celui du "social networking" comme un phénomène nouveau, celui du "googling" ! Pas de chance pour Google, je pratique la recherche de ma propre identité sur internet et de mes traces (historique de surf, etc) bien avant l'ére de la "Google success story". Il faut dire que ce que l'on nomme aujourd'hui le "googling" n'a strictement rien de nouveau non plus, n'en déplaise une nouvelle fois au marketing ! D'ailleurs, dés l'apparition de son terme officiel chez la firme, je n'avais pas manqué de le signaler à Google en lui rappelant qu'il ne faisait qu'emprunter des chemins tout traçés par d'autres prédécesseurs moins populaires que lui. Bien avant le monopole de google, d'autres moteurs de recherche permettait donc de faire du "googling". Imaginez les termes selon le moteur : yahoo = ? ; Copernic = ? etc... Personnellement j'adorais Kartoo ! Bref, le "googling" n'est qu'une dénomination marketing visant à accroitre la popularité de Google, rien de plus, rien de moins.
Les donneurs de leçons (ne vous sentez pas visé merci ;-)) ont-ils déjà oublié que l'Internet est d'abord et avant tout un monde de masques ?
Les effets de "popularisation" de notre identité sur le web sont comparables aux phénomènes "People" qui les uns s'affichent, les autres cultivent la discrétion. En d'autres termes, faisons tomber un deuxième mythe : celui de considérer la popularité et la "qualité" d'une recherche internet comme une réalité exacte ! Non, la réalité n'est pas comparable à l'internet. Internet ressemble d'avantage à un jeu de mirroirs plutôt qu'à une seconde réalité exact de notre existence profonde.
Un site vient d'ouvrir il y a quelques mois faisant la promotion et le référencement de nos identités sur Google. Google serait-il devenu le roi du monde ? Que nenni. Il se pourrait même que beaucoup regrette leur référencement quand leur dossier médical seront accessilbe online ou violable par le moindre petit hackers comme c'est déjà le cas en matière de paiement comme l'illustre le Phishing.

Gérer sa réputation, c'est aussi faire le choix de ne pas vouloir apparaitre dans les "réseaux sociaux". Il est temps de sortir de l'équation "combien d'amis tu as et je te dirais qui tu es ?" qui vient remplacé de façon moderne le "dis moi combien tu gagnes et je te dirais si tu m'interresses...". Non, la profondeur du carnet de contact d'un individu ne fait pas de lui un critére de valeur...
Je tiens à rappeller que les manipulateurs ont toujours besoin des "gens", ils sont "conviviaux", il nourrissent leur carnet de contact en permanence, et guette les réseaux sociaux comme des proies...

Ce n'était que mon humble avis, sans diplôme ni médaille, juste une pratique authentique du web, tout simplement. ;-)

Cordialement Philippe.